Au menu du jour : la fameuse galère des cheveux sous Roaccutane ! J’ai vécu cette période compliquée et je sais à quel point trouver une routine adaptée peut sembler mission impossible. Après plusieurs mois de tests et d’erreurs (et quelques catastrophes capillaires), j’ai enfin trouvé une routine simple qui ne ruine pas mon compte en banque. Je partage avec vous mes découvertes pour traverser cette période sans transformer vos cheveux en paillasson desséché !
Ma routine simple pour cheveux sous traitement Roaccutane
Quand j’ai commencé mon traitement, personne ne m’avait prévenue de l’impact sur mes cheveux. La première semaine, j’ai continué ma routine habituelle avant de réaliser que quelque chose clochait. Mes cheveux autrefois normaux devenaient progressivement secs comme de la paille. J’ai rapidement compris qu’il me fallait adapter ma routine pour survivre aux mois de traitement.
Le principe fondamental que j’ai découvert : espacer drastiquement les shampoings. Là où je lavais mes cheveux tous les deux jours, j’ai progressivement réussi à tenir une semaine entre chaque lavage. Ce changement a sauvé mes cheveux et mon portefeuille ! Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le cuir chevelu sous Roaccutane produit beaucoup moins de sébum, donc pas besoin de laver souvent.
Pour m’aider dans cette transition, j’ai misé sur des shampoings secs entre les lavages. Les versions bon marché des enseignes de supermarché font parfaitement l’affaire, pas besoin de se ruiner avec des produits de salon hors de prix. Mon astuce préférée reste d’appliquer le shampoing sec la veille au soir plutôt que le matin même – il a le temps d’absorber l’excès de sébum pendant la nuit.
Voici ma routine hebdomadaire simplifiée :
- Jour 1 : Lavage avec un shampoing doux sans sulfates
- Jour 3 : Application de shampoing sec le soir
- Jour 5 : Nouvelle application de shampoing sec
- Jour 7 : Nouveau cycle avec lavage complet
Les produits économiques qui sauvent les cheveux secs
Suite à des heures de recherches et plusieurs achats impulsifs (dont certains que je regrette encore), j’ai établi une liste de produits abordables qui ont véritablement sauvé ma chevelure. L’huile de coco pure et non raffinée reste mon Saint Graal absolu durant toute cette période. Pour moins de 5€ le pot, elle remplace avantageusement les masques capillaires à 30€.
J’applique l’huile de coco sur cheveux secs la veille d’un shampoing, en insistant sur les pointes. Je laisse agir toute la nuit (avec une serviette sur l’oreiller, évidemment – j’ai appris cette leçon à mes dépens). Le lendemain, mes cheveux retrouvent une souplesse qu’ils avaient oubliée depuis le début du traitement.
Autre trouvaille économique : les après-shampoings de pharmacie spécial peaux sensibles. Ils sont généralement formulés sans parfums agressifs et contiennent des agents hydratants doux. J’utilise systématiquement ces après-shampoings comme masques en les laissant poser 15 minutes, plutôt que de les rincer immédiatement.
| Produit | Prix moyen | Fréquence d’utilisation |
|---|---|---|
| Huile de coco bio | 4-6€ | 1 fois par semaine |
| Shampoing doux sans sulfates | 3-5€ | 1 fois par semaine |
| Après-shampoing pharmacie | 5-8€ | À chaque lavage |
| Shampoing sec format économique | 2-4€ | 2 fois par semaine |
Soins du cuir chevelu pour prévenir les problèmes
Un aspect souvent négligé mais crucial pendant un traitement Roaccutane : le soin du cuir chevelu qui devient paradoxalement sec et parfois irrité. Après avoir fait l’erreur d’ignorer cette partie, j’ai développé des démangeaisons insupportables au troisième mois de traitement.
Ma solution la plus efficace fut d’intégrer un massage hebdomadaire du cuir chevelu avec quelques gouttes d’huile d’amande douce. Loin des produits marketing vendus à prix d’or, cette simple huile à moins de 5€ en pharmacie apporte un soulagement immédiat. J’applique quelques gouttes sur les doigts et masse délicatement mon cuir chevelu par mouvements circulaires, idéalement la veille d’un shampoing.
Une autre astuce qui a transformé mon expérience : rincer mes cheveux à l’eau froide (ou tiède quand je ne suis pas courageuse). L’eau chaude aggrave la sécheresse déjà causée par le médicament. Ce simple changement, qui ne coûte rien, préserve la faible quantité de sébum naturel restant et referme les écailles du cheveu.
Avant le début de mon traitement, j’avais acheté plusieurs produits coûteux spécifiquement formulés pour « réparer » les cheveux. Ironiquement, ce sont les solutions les plus simples et économiques qui se sont révélées les plus efficaces. Parfois, moins c’est vraiment plus, surtout quand nos cheveux traversent une période aussi sensible.
Les styles protecteurs pour minimiser les dommages
Pour compléter ma routine, j’ai rapidement appris l’importance d’adopter des coiffures protectrices. Sous Roaccutane, les cheveux deviennent significativement plus fragiles et cassants, et chaque manipulation représente un risque. J’ai donc abandonné temporairement les outils chauffants qui m’ont accompagnée pendant des années.
Les tresses lâches et les chignons bas sont devenus mes meilleurs alliés. Je confectionne ces coiffures avec des élastiques en tissu sans métal qui n’accrochent pas les cheveux. Résultat : moins de casse, moins de nœuds à démêler, et finalement moins de cheveux perdus dans ma brosse.
J’ai également investi dans une taie d’oreiller en satin à 12€ – probablement le seul « luxe » que je me suis autorisé durant cette période. La différence au réveil est spectaculaire : fini les frottements qui créent des frisottis incontrôlables. Pour celles qui trouvent cette option encore trop onéreuse, un foulard en satin noué autour des cheveux la nuit offre des bénéfices similaires pour quelques euros.
Cette période sous Roaccutane m’a finalement appris que prendre soin de ses cheveux ne rime pas nécessairement avec produits coûteux et routines complexes. Parfois, les solutions les plus simples et économiques sont exactement ce dont nos cheveux ont besoin pour traverser ces mois difficiles tout en restant présentables!
